Définition du travailleur du savoir
Conformément aux décisions de notre groupe, tentons de préciser les contours de ce qu’est un travailleur du savoir.
Dans une série d’études canadiennes datant de 2004 et relative à l’économie canadienne en transition, les professions du savoir sont considérées comme principalement productrice de connaissances et/ou ammenées à fournir une opinion d’expert. Cette définition très générale peut aussi être étendu au travailleur du savoir lui-même. Bien souvent, celui-ci est employé dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) ou des industries à vocation scientifique.
La même étude, citant les auteurs Beckstead et Vinodrai dans Nature et ampleur des changements qui ont touché les professions dans l’économie du savoir au Canada (2003), inclue aussi les travailleurs d’autres secteurs que ceux des sciences et des technologies comme, par exemple, les gestionnaires des services financiers, des services de télécommunication et des services administratifs.
Enfin, les définitions les plus larges de ce document font état près de 40 groupes de professions du savoir regroupant des domaines tels que les sciences naturelles, les mathématiques, les professionnels de l’enseignement, le droit, la médecine ainsi que les professionnels de la rédaction.
Selon une autre définition canadienne, provenant de l’office de la langue française du Québec, un travailleur du savoir est " une personne spécialisée dans la recherche, l’analyse, la gestion et la diffusion de l’information pertinente à la prise de décision ou à la gestion des connaissances et qui utilise des systèmes informatiques développés à ces fins ".
Le travailleur du savoir apparaît en outre comme une personne hautement qualifié et très scolarisé bénéficiant souvant d'un rémunération élevée.
2 Comments:
La définition de "travailleur du savoir" de l'office de la langue française du Québec apportée par Christian à notre discussion me semble correspondre exactement aux compétences attribuées à un bon analyste stratégique ou à un spécialiste de l'intelligence économique. Cela nous montre bien que telles compétences sont souhaitables dans tous les domaines indiqués - dès que les personnes en question sont appelé à prendre des décisions de manière dynamique. Or, peut-être en extrapolant notre objectif initial, je voudrais seulement souligner que l'analyste en intelligence économique ne pas nécessairement une nouvelle profession en soi, mais plutôt que l'étude de l'IE apporte des compétences nécessaires aux divers domaines déjà existants. L'augmentation de la concurrence et de la dynamique de tout processus économique apportés par la mondialisation n'auraient fait plus que rendre critique l'exigence de telles compétences. Qu'est-ce que vous en pensez? (pardonnez moi si je sorts un peu du sujet, c'était seulement une réflexion spontanée qui m'a frappé après la lecture de l'article publié par Christian)
Tout cela me rappelle une citation de Le corbusier qui s'applique bien à la réflexion d'Eric... Et puisque vous êtes formidable vous aurez 2 citations de Le Corbusier !
« L'architecte, c'est formuler les problèmes avec clarté. »
« L'architecture, c'est une tournure d'esprit et non un métier. »
Quand je vois cela, je me dis que l'IE n'a vraiment rien inventé sinon que de structurer la démarche créative de visionnaires...
véronique
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